Nom: | le film lavare de moliere |
Format: | Fichier D'archive |
Système d'exploitation: | Windows, Mac, Android, iOS |
Licence: | Usage Personnel Seulement |
Taille: | 22.68 MBytes |
Selon Michel Galabru, de Funès aurait été fortement inspiré par certaines attitudes de sa mère pour interpréter le rôle d'Harpagon [ 13 ]. Je lui propose d'être coproducteur. Il sait marcher de façon déséquilibrée, danser à contretemps et faire jaillir une violence pulsionnelle. Quoi les puristes de Molière devraient être contents! Très peu de souvenirs me reviennent, donc j'en déduis forcément que ça m'a très peu marqué et que cela ne devait pas être terrible. Le tournage débute le 15 octobre , aux studios de Billancourt [ w ] , [ v ]. Harpagon est un riche veuf colérique et vil représentant le symbole personnifié de l'avarice.
L'Avare - film - AlloCiné
Au commencement, il y a la lumière. Devant lui, ce sont des rayons de lampe-torche, désordonnés et parfois aveuglants.
Ludovic Lagarde indique alors à la fois le modèle de sa dw en scène, le fil directeur laavare sa scénographie et sa vision de la pièce, la façon dont il va faire dialoguer les personnages de Molière et les rapports cilm contemporains. Cette présence inaugurale de la lumière est essentielle.
Elle donne le premier enjeu de la mise en scène. De fait, Lagarde fait du début de la pièce une expérience visuelle et sonore. Valère relève son pantalon et remonte sa braguette. Elise se rhabille rapidement, remet sa culotte. Les paroles de Molière sont dès lors entendues à double sens. La satisfaction dont parle la jeune femme est certainement uniquement sexuelle. Il devient alors le personnage principal de ce début de représentation.
Lorsque, récemment, Jean-François Sivadier a mis en scène Le Misanthropele lustre était remplacé par une boule à facettes mais une fontaine au centre du plateau rappelait le Grand Siècle. Le rôle de la mise en scène est de la décrire, de faire en sorte que le corps des acteurs et leurs déplacements soient modifiés concrètement lqvare ce nouvel ordre du monde.
Des caisses en carton ou en métal traînent sur le plateau. De très grandes portes règlent encore les entrées et les sorties et rappellent surtout ce qui pouvait être monumental dans un intérieur bourgeois.
Au fond à droite, un écran de télévision est perché bien visible: La notion de demeure, de maison a disparu.

Harpagon est un maître, mais aussi un vigile. Il ne fait pas que commander: Cela devient très net dans la dernière demi-heure du spectacle.
Lagarde arrive à exploiter scéniquement ce lavqre de pièce en en faisant un enjeu de représentation. Il donne la parole à la jeunesse, à sa violence et à son scandale, à sa vitalité et à sa brutalité. Le duo entre Cléante et Marianne devient émouvant. Le travail de Christèle Tual dans le rôle de Frosine est exceptionnel: Les petits intermèdes entre les actes montrent une chorégraphie atone, celle des ouvriers devenus zombies. Mais il existe une dimension de malaise que le rire prend aussi en charge et arrive à faire libérer.
Harpagon fouille son valet jusque dans son anus. Les dissensions passent du rire à la violence physique, et cette violence est la transformation du décalage que donne le rire.
La farce est aussi mollere genre burlesque par lequel le metteur en scène éprouve le corps des comédiens, les désarticule, modifie leur rythme et leur état. Derrière le mécanisme narratif, Lagarde lavae une ligne des corps qui donne son unité profonde labare la mise en scène.
Le final de la pièce est proprement hallucinant. Mais il ne trahit pas Molière.
Avis sur L'Avare
Il est au contraire très mlliere à ce qui arrive à Harpagon et après le monologue de la cassette, Harpagon ne peut plus être comme avant. Mais surtout il a traversé la mort. Le trou de la cassette dans le sol est une tombe où il est entré et qui le transforme définitivement. De façon absolument magnifique, Lagarde invente une cassette en forme de sarcophage. Harpagon y pénètre comme on traverse le Styx et il en sort transformé.
L'avare - La critique
Tout le jeu de Poitrenaud y trouve son unité profonde, dans la sidération du spectateur. Son talent est impressionnant: Il compose son personnage en se créant une nouvelle voix et une nouvelle articulation. Il sait marcher de façon déséquilibrée, danser à contretemps et faire jaillir une violence pulsionnelle.
Il raidit son corps et peut le rendre élastique et déstructuré. En fin de spectacle, son jeu rassemble les contraires, mort et vivant, blessé et triomphal, violent et violenté.
Il devient la proie et le prédateur. La dernière image du spectacle est magnifique. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.
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